La FSU 81 condamne l’agression dont a été victime un jeune syndicaliste de la CGT également membre de la Jeunesse Communiste à Albi mardi 15 février par un individu se réclamant de l’extrême-droite qui ne supportait pas qu’un morceau de drapeau (rouge) soit visible…

Cette attaque n’est pas la première à Albi. Ici, comme dans tout le pays, se multiplient les agressions de militant.es, les saccages de locaux syndicaux, politiques, associatifs par des groupuscules d’extrême-droite recyclant les symboles et les pratiques du fascisme et du nazisme et qui ne font pas mystère de leur volonté d’user de la violence.

Ceci n’est pas un épiphénomène et répond à la promotion ouverte du révisionnisme voire du fascisme-nazisme dans certains grands médias nationaux, à l’instar d’un éditorialiste du Figaro reprenant tranquillement la vulgate nazie à propos du ghetto de Varsovie ou d’un euro-député bulgare faisant le salut hitlérien au parlement européen (qui reste par ailleurs bien timide devant la glorification du passé nazi dans les pays Baltes).

Ces groupuscules, qui traduisent, à travers leur culte de la violence, de la concurrence entre les peuples, de la division, de la haine, de la supériorité de tel groupe sur tel autre, le fonctionnement intrinsèque d’un système économique et social fondé sur la loi du plus fort, continueront de se développer si rien n’est fait, comme cela fut le cas dans des périodes bien sombres en Allemagne ou en Italie, se spécialisant, avec le soutien de puissants intérêts économiques, dans les attaques de syndicalistes, de progressistes, de démocrates.

La FSU du Tarn en appelle donc à la réaction unie et déterminée de tous les démocrates face à la progression de de l’extrême-droite dont le cri de ralliement en Espagne « Viva la muerte !» exprime le danger et les méthodes.

Elle adresse toute sa solidarité au camarade agressé à Albi ainsi qu’aux organisations auxquelles il appartient.

Elle demande au Préfet du Tarn de prendre les mesures pour dissoudre les groupuscules qui sévissent dans le département et pour poursuivre les individus coupables de violences.

 

 

Ci-dessous,  un communiqué des sections syndicales du lycée Victor Hugo de Gaillac où le jeune avait été élève, sachant que l’agression a eu lieu suite à un rassemblement devant la DSDEN à l’appel des enseignants en grève de Victor Hugo soutenu par le SNES-FSU.