Les retraites aux flambeaux de jeudi soir dernier (300 personnes à Albi) et la journée de grève et de manifestation de vendredi 24 (qui a réuni 6000 personnes à Albi) ont montré la détermination et l’ardeur des opposants au projet de loi d’une retraite par points. Les enseignantes et les enseignants des écoles étaient à nouveau bien mobilisés avec près de 50% d’entre eux et elles qui ont cessé le travail ce jour-là dans le Tarn.
Cette détermination dans la lutte par des actions multiples menées depuis le 5 décembre dernier ainsi que le soutien majoritaire de la population viennent de trouver un écho particulier dans l’avis que vient de rendre le conseil d’État sur le projet de loi de retraite par points.
Ce dernier ne fait que confirmer ce que la FSU et ses syndicats ne cessent de répéter sur ce projet : projections financières « lacunaires », « différences de traitement » injustifiées, recours exagéré aux ordonnances, promesses contraires à la Constitution…, dans son avis rendu le 24 janvier, le Conseil d’État étrille la réforme des retraites et dénonce l’empressement de l’exécutif à vouloir faire passer un texte dont la « sécurité juridique » n’est pas garantie, une situation « d’autant plus regrettable » qu’il s’agit d’une « réforme du système des retraites inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir […] l’une des composantes majeures du contrat social ».
Ce rapport confirme par ailleurs ce que la FSU dénonce depuis la publication du rapport Delevoye : les enseignant.es, les chercheur.es sont parmi les grand.es perdant.es de la réforme, leur forte mobilisation dans le mouvement de grèves et de manifestations interprofessionnelles en est le témoin.
Enfin, l’engagement du gouvernement de les revaloriser par le biais d’une loi de programmation est battu en brèche : le Conseil d’État déclare au sujet de cette prétendue “garantie” qu’elle est condamnée à disparaître du texte car « ces dispositions constituent une injonction au gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution ».
Le gouvernement a délibérément cherché à tromper la population et les enseignant.es !
Pour la FSU, le retrait de ce projet de loi s’impose !
Depuis le début, la FSU avec l’intersyndicale exige le retrait de la contre-réforme des retraites et demande que des discussions sur la nécessaire revalorisation des agent.es de la Fonction publique soient déconnectées de la question des retraites !
La lutte doit continuer pour obtenir
le retrait de cette contre-réforme !
Dans le Tarn, des actions sont déjà prévues cette semaine :
lundi 27 janvier :
- 16h30 : tractage sur les centres commerciaux Leclerc Lescure et le Séquestre
mardi 28 janvier :
- 15h30 : tractage centre ville Albi, RDV à la Bourse du Travail
mercredi 29 janvier :
- 13h00 : AG Education à la Bourse du travail d’Albi
- 15h00 : concert de lutte au Kiosque Jardin National à Albi
jeudi 30 janvier :
- 18h00 : retraite au flambeau dans les rues piétonnes RDV Place du Vigan
Tous et toutes ensembles,
continuons nos mobilisations pour obtenir le retrait !
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