Depuis un an , les salarié.es de la SAM luttent sans relâche pour le maintien de leur emploi.

Lâchés par le constructeur automobile, qui a refusé de soutenir un ultime plan de reprise, et par le gouvernement, qui avait promis des millions d’euros, les 333 ouvriers de la fonderie de Viviez-Decazeville ont passé les fêtes dans leur usine occupée et monteront à PARIS le 12 janvier pour exprimer leur colère et leurs revendications.

Les enseignant.es du Bassin, les tracteurs de la Conf Paysanne, les rugbymen de Decazeville, les entreprises voisines ou de la France entière …. témoignent quotidiennement de leur soutien.

L’histoire de cette entreprise s’inscrit dans le cadre des luttes du bassin de Decazeville.

La lutte des salarié.es de la SAM s’inscrit dans la défense de leurs emplois, mais aussi dans un engagement pour la vie et la dynamique d’un territoire : c’est une lutte pour la défense de tout le tissu social, dont les services publics, en premier lieu desquels l’école, qui ne manquera pas d’être impactée par la perte des emplois et la mise en difficulté des familles du bassin et d’ailleurs. La perte de ces emplois impliqueraient la disparition d’un territoire largement sacrifié.

La FSU12 s’est rendue pendant les fêtes à la SAM pour témoigner de sa solidarité mais au-delà , pour apporter un soutien financier à cette lutte exemplaire.

La FSU 81 appelle les collègues à se saisir de la caisse de solidarité spéciale « SAM » créée par la FSU 12 et invite ses adhérent.es, sympathisant.es, collègues, ami.es…. à envoyer leurs dons ICI