La FSU exprime son indignation face à la multiplication des actes antisémites de ces dernières semaines. Notre histoire a fait la tragique démonstration de ce que la haine des juifs et de ceux qui sont présumés tels, peut produire d’horreurs, de crimes et de souffrances. Elle ne peut jamais, en aucune circonstance et sous aucun prétexte, être minimisée ou banalisée.
L’extrême droite, de par son histoire et ses prises de position, est disqualifiée pour participer de ce combat. Les discours antisémites ont des sources plurielles. Toutefois, à la faveur de la triste actualité, les instrumentalisations du conflit israélo-palestinien sont propices aux messages de haine. Ceux ciblant les populations juives ne font évidemment pas exception et connaissent un regain. C’est d’autant plus indigne que ce sont précisément les mêmes idéaux de justice, de droit, de liberté, d’égalité, qui fondent la légitimité des revendications palestiniennes pour l’application des résolutions de l’ONU et qui imposent de lutter constamment contre l’antisémitisme et le racisme. Aucun groupe, aucune communauté, ne peut être tenu pour responsable des actes d’un gouvernement étranger. Du reste, l’amalgame fait entre antisémitisme et critique de la politique menée à l’État israélien est aussi scandaleux que dangereux.
La FSU continuera son combat de toujours contre le poison de l’antisémitisme. Elle appelle les pouvoirs publics à prendre les mesures nécessaires à la protection des personnes susceptibles d’en être victimes, notamment parmi les personnels et usagers des services publics, qui garantissent à tous d’être également traités, sans distinction de genre, de nationalité, d’origine, de culture, de religion, de croyances ou d’opinion.