2,5 postes restaient en réserve. 1 poste G resté vacant, des décharges de PEMF, 1/2 poste de CPC langue et 1/2 poste « plus de maître que de classes » ont été banalisé pour permettre des ouvertures de classe.

Les ouvertures définitives de classes :

- Ecole Herriot à Albi

- Ecole de Cadalen

- Ecole de Rabastens

- Ecole de Castelnau de Montmiral

Les ouvertures provisoires de classes pour l’année scolaire :

- Ecole Villegoudou à Castres

- Ecole d’Arfons

- Ecole de Mouzieys-Teulet

- 1/2 postes pour l’école de Monestiès (utilisation d’un support de BD)

Les fermetures définitives de classes :

- Ecole Roulandou élémentaire à Castres

La politique d’austérité menée par les gouvernements successifs continue de mettre à mal le Service Public d’Education. La dotation du Tarn reste toujours largement insuffisante. Les seuils ne sont pas fixés en fonction de critères pédagogiques mais en fonction des moyens votés au budget de l’Etat. La FSU continue de dénoncer ces seuils beaucoup trop élevés.

Des situations que nous avons défendues restent encore très proches des seuils fixés par la DASEN elle-même mais n’ont pas pu ouvrir, compte tenu de la dotation insuffisante en postes pour le département :

- RPI Carbes – Castres – Fréjeville

- RPI St Jean – St Lieux les Lavaur

Ces deux écoles sont justes au seuil de 28 définie par la DASEN !

- Ecole La Sigoure à Montredon-Labessonnié

- Ecole de Saïx

- Ecole de Marssac

Fermeture d’une classe à Roulandou : une fermeture désorganise toute une école en mettant les élèves et les enseignant-es dans des conditions plus difficiles. Cette idée était partagée par Mme la DASEN lors du CTSD de rentrée 2016

Il reste également encore 85 écoles au dessus des seuils de la FSU

Les moyens nécessaires à une vraie refondation de l’école dans le Tarn, la FSU les a chiffrés :

- 88 postes pour qu’aucune école n’ait une moyenne supérieure ou égale à 25 élèves par classe et 23 en RRS ou RAR

- 38 postes RASED pour reconstituer 18 antennes RASED complètes avec 1 maître G, 2 maîtres E et 1 psychologue scolaire

- 33 postes de remplaçantEs pour reconstituer une brigade de remplacement formation continue, soit 2% du nombre d’enseignantEs total du département (retrouver l’existant d’il y a 20 ans)

- 20 postes de remplacant-es pour qu’il n’y ait plus de classe non remplacée pendant plusieurs jours et d’enfants scolarisés dans des classes à plus de 35, voire 40 élèves quand il faut accueillir les élèves des collègues non remplacé-es

- 75 postes pour revenir à un taux de scolarisation de 50 % des enfants de moins de 3ans

- 50 postes pour les décharges de direction (décharge complète à partir de 10 classes, demi-décharge de D6 à D9, quart de décharge de D2 à D5 et demi-journée de décharge pour les D1)

- 50 postes comme 1ère étape de la mise en place du « Plus de maîtres de classe » version FSU, qui n’a rien avoir avec la posologie homéopathique de notre Ministre, pour obtenir 250 postes correspondant à 1 maître supplémentaire pour 5 classes. La perspective étant 3 maîtres pour 2 classes, 27 heures d’enseignement hebdomadaire pour les élèves, 18 heures d’enseignement pour les PE (2x27h = 54h = 3x18h).

Pour une vraie refondation de l’Ecole, la FSU Tarn demande la création de 354 postes !

Pour toutes ces raisons, la FSU a voté contre cette proposition de carte scolaire, tout comme FO. Le SE-UNSA s’étant abstenu.

Source: fsu81