Ci-après le programme qui a été arrêté par l’Intersyndicale des retraités :

 

– Conférence de presse lundi 21 janvier à la Bourse du Travail d’Albi.

Nous présenterons aux médias les modalités de la journée du 31 janvier.

 

– Repas des aînés samedi 26 janvier au Parc des expositions à Albi.

Nous distribuerons l’affichette (format A5) rappelant les revendications portées par le groupe des 9 : suppression du 1,7 % de CSG pour tous, revalorisation des pensions conformément au code de la Sécurité Sociale c’est-à-dire à hauteur de l’inflation, soit 1,7 % pour 2018, retour à l’indexation sur les salaires, maintien de la pension de réversion selon les modes de calcul actuels…

 

– Rassemblement le jeudi 31 janvier à 14h30 sur le Jardin national à Albi autour du kiosque à musique.

Sur la grille du kiosque, nous accrocherons une banderole portant l’inscription « les robes noires, les blouses blanches, les bleus de travail, les stylos rouges, les gilets rouges, les gilets jaunes, tous ensemble, même combat ». Nous accrocherons aussi plusieurs affiches de l’Intersyndicale.

 

A- Rédaction en direct, devant la presse, sur des grandes feuilles de papier, en double exemplaire, des Cahiers de la colère et de l’espoir des retraités.

Il faut que nos syndiqués se préparent à répondre aux journalistes et à écrire leurs difficultés d’aujourd’hui et leurs craintes pour l’avenir : « je dois faire attention à … », « je ne peux plus aider mes enfants à… », « J’ai peur si je dois aller en maison de retraite, en EHPAD…, « j’ai peur si je tombe malade de… ».

 

B- En manifestation, dépôt des cahiers à la Préfecture

 

C- En manifestation, occupation du Pont-Neuf où nous distribuerons l’affichette A5 contenant le résumé de nos revendications essentielles et en premier lieu, le pouvoir d’achat.

 

Plus que jamais, la lutte continue !

 

Le mouvement des Gilets Jaunes, après 8 semaines, s’organise pour durer. Le 6 janvier, le mouvement a connu une nouveauté : une manifestation des femmes gilets jaunes. Un événement loin d’être anecdotique.

Les revendications portent sur le pouvoir d’achat, les services publics, la précarité (notamment celle des femmes) mais aussi sur l’exigence d’un renouvellement des institutions et des pratiques politiques.

 

Le président a parlé, il ne compte pas changer d’un iota sa politique au service des plus riches. Son porte-parole Benjamin Griveaux nous l’a clairement rappelé : « Emmanuel Macron souhaite aller plus loin, plus fort, plus radicalement dans la transformation du pays ».

 

Ne nous cachons pas que l’heure est grave. Une colère profonde s’exprime depuis 2 mois. Notre intersyndicale a été depuis plusieurs années un artisan important pour rassembler et construire des actions contre les attaques portées aux conditions de vie des retraités… et à tous ceux d’en bas, bien sûr.

 

Nous ne savons pas comment les choses vont évoluer. Dans ce contexte, il nous appartient d’assurer le succès de la journée du 31 janvier et de maintenir la « patte syndicale » dans la construction de ce grand mouvement de colère et de revendications.

 

Ensemble, nombreux dans l’action pour construire un front de lutte populaire.