Lors de sa dernière visite avant le premier tour des législatives, le président Macron a choisi le Tarn comme destination et plus précisément Gaillac. Lors de son bain de foule près du Lycée Victor Hugo, le président a été interpellé par une jeune lycéenne, Laura, qui lui posait la question de la nomination de deux ministres accusés de viol.

Elle lui a posé la question simplement et calmement : « Emmanuel Macron, vous mettez à la tête de l’État des hommes qui sont accusés de viol et de violences contre les femmes, pourquoi ? » Mais la réponse répressive ne s’est pas fait attendre…

Dès le lendemain, les gendarmes se sont rendus au Lycée pour interroger Laura, soit disant pour l’entendre concernant les violences sexistes et sexuelles dont elle aurait pu être victime mais en réalité les propos des gendarmes ont plutôt tournés à l’intimidation et aux leçons de morale.

La FSU 81 dénonce cette intervention des forces de l’ordre à l’intérieur d’un établissement scolaire preuve supplémentaire de la dérive autoritaire du gouvernement Macron et de la gestion des forces de l’ordre sous le ministère Darmanin. La FSU 81 apporte tout son soutien à Laura face à cette tentative d’intimidation.

 

Le communiqué de nos collègues du lycée V. Hugo à Gaillac

 

La motion de soutien du SNES-FSU

La Commission Administrative Académique (CAA) du SNES-FSU Toulouse, réunie le mardi 14/06/22, a pris connaissance du communiqué des collègues du Lycée de Gaillac réagissant après la démarche d’intimidation d’une lycéenne de leur établissement, Laura, après qu’elle a publiquement interpellé le Président de la République E. Macron en déplacement dans le Tarn, reproduite ci-dessous.
La CAA s’associe pleinement à cette expression des collègues qui rappelle le déroulé des faits et dénonce cet acte d’intimidation qui s’inscrit dans un contexte croissant de répression gouvernementale contre les paroles contestataires qu’elle dénonce.

 

La résolution de congrès national du SNUipp-FSU 81 adopté à l’unanimité