Cette journée de mobilisation a permis à la communauté enseignante de Graulhet et plus largement tarnaise d’afficher son soutien à notre collègue de l’école Victor Hugo mais aussi sa colère face à une hiérarchie de plus en plus maltraitante, symptomatique d’un système à la dérive. C’est en ce sens que la FSU 81 a déposé une alerte sociale afin de dénoncer ces dérives managériales et réclamer avec force des moyens et du respect !
Ce mardi, 75 % des enseignants de Graulhet étaient en grève, deux écoles de la ville et l’école de Briatexte fermées. Une assemblée générale des grévistes s’est déroulée le matin à l’école de Crins (Graulhet) et a réuni une quarantaine de personnes. Elle a permis aux collègues de s’exprimer sur cette situation et d’envisager des actions à venir.
Le rassemblement devant la DSDEN l’après-midi a réuni 150 personnes sous une pluie battante. Des graulhétois·es bien sûr mais pas seulement ! Toutes et tous concerné·es par la maltraitance institutionnelle, nous avons vécu un moment fort émotionnellement. Nous sommes consterné·es par le traitement malveillant de la hiérarchie vis-à-vis de notre collègue pour un événement aussi anecdotique.
La motion du conseil des maîtres·ses adoptée par l’école Victor Hugo à Graulhet lundi soir souligne le grand professionnalisme de la collègue accusée et maltraitée. Toutes et tous les collègues de l’école ont témoigné leur solidarité indéfectible envers elle.
Les témoignages de solidarité parviennent à l’école ou à la section départementale de la FSU-SNUipp 81 de la France entière et même du Québec !
L’intersyndicale a également lu un communiqué
Le cas de notre collègue n’étant malheureusement pas isolé, il nous faut dénoncer avec fermeté cette politique du « new public management » qui s’est installée au sein de l’Éducation Nationale depuis plusieurs années et qui engendre de grandes souffrances au travail chez les personnels enseignant·es et AESH mais aussi chez les personnels administratifs. En réalité, notre employeur qui est censé nous protéger nous écrase pour mieux dominer.
Il serait souhaitable que cette situation puisse s’apaiser et que la hiérarchie fasse enfin état de son soutien. La FSU 81 a donc déposé une alerte sociale afin de dénoncer ces dérives managériales et réclamer avec force des moyens et du respect.