L’intersyndicale de l’éducation dans le Tarn (FSU, UNSA, FO, SUD, CGT) appelait à se rassembler ce jeudi 3 octobre en hommage à notre collègue Christine Renon et pour dénoncer le mal être et parfois la souffrance de l’ensemble de la profession : conditions de travail dégradées, prescriptions et injonctions éloignées de notre vision de l’école, méthode de management aliénantes, absence de soutien et de reconnaissance de l’institution …

Ainsi, cette journée d’actions (grève, rassemblements, brassards noirs, tractages aux parents, affichage devant dans les établissements…) a permis à tou-tes les collègues de se mobiliser, à la hauteur de la gravité de l’acte de Christine et de ce que nous vivons au quotidien…

Près de 400 enseignant.es, adjoint-es, directeurs-trices, psychologues de l’EN, conseiller-es pédagogique, référents de scolarité, AESH … et parents étaient rassemblés en différents endroits du département pour écouter la lecture de la lettre envoyée par Christine Renon et une déclaration de l’inter-syndicale tarnaise (SNUipp-FSU, CGT, SUD, SNUDI-FO).

200 personnes à Albi, 100 à Castres et 50 à Lavaur.

ALBI

CASTRES

LAVAUR

Nous appelons les équipes à remplir systématiquement le Registre Santé et sécurité au Travail pour signaler une situation considérée comme anormale ou susceptible de porter atteinte à l’intégrité physique et la santé des personnes et à l’envoyer à secretaire.chsct81@ac-toulouse.fr avec copie au snu81@snuipp.fr

Nous appelons à signer et faire signer par le plus grand nombre la pétition inter-syndicale, déjà signée par près de 120 000 collègues (SNUipp-FSU, UNSA, CGT, SUD, SGEN) :

 

Cliquez sur l’image pour accéder à la pétition en ligne

Le geste de Christine témoigne d’une situation d’extrême souffrance au travail qui fait écho au mal être de l’ensemble de la profession. L’institution est responsable et doit apporter des réponses concrètes à tous les enseignant-es, adjoint-es, directeurs, directrices, AESH ,psychologues, PEMF, CPC, etc… Nous ne devons plus payer dans nos vies le prix des échecs et des dysfonctionnements de l’institution !

Il est temps que ceux qui organisent ou couvrent la casse de notre service public soient mis en face de leurs responsabilités !

Nous ne devons plus culpabiliser pour des échecs qui ne sont pas les nôtres.

Il s’agit de reprendre la main sur notre métier, notre temps de travail, reconstruire de la solidarité entre collègues, des collectifs de travail, lutter pied à pied contre les injonctions qui n’ont pas de sens et nous concentrer sur le cœur de notre métier !

ENSEMBLE, relevons la tête !

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