Depuis 2009, dans notre académie, les affectations des TZR, ainsi que celles des stagiaires, sont décidées par le rectorat sans que les élus des personnels ne soient consultés avant la rentrée. Cette situation résulte d’une décision du Recteur de Toulouse qui partage avec seulement deux autres académies (Dijon et Lille) cette particularité.
Un groupe de travail de « bilan des affectations des TZR et stagiaires » a été réuni le vendredi 14/09.
A cette occasion, les commissaires paritaires du SNES-FSU sont intervenus sur les situations difficiles de collègues TZR affectés sur plusieurs établissements, affectés hors zone, affectés dans une autre discipline que celle de recrutement, ou encore des collègues certifiés ou agrégés affectés en lycée professionnel. Ils ont également signalé que les règles d’affectation des TZR de la circulaire académique n’étaient pas toujours respectées. Cela est particulièrement vrai pour des collègues en temps partiel : alors même que des besoins existent sur leur établissement de rattachement, ces collègues se retrouvent parfois affectés plus loin, au prétexte que l’administration cherche un BMP en adéquation avec leur quotité de service. Pour le SNES-FSU, il n’est pas admissible que le rectorat déroge aux règles qu’il a lui-même édictées et il continuera à défendre le respect des textes et l’égalité de traitement de tous les collègues.
A plusieurs reprises, nos représentants des personnels ont relevé des erreurs d’affectation qui auraient dû être rectifiées. La tenue d’un groupe de travail sur l’affectation des TZR et des stagiaires fin août, aurait permis que des corrections et des améliorations soient décidées avant que les collègues n’aient pris leurs élèves en charge.
Le SNES réaffirme que les TZR et les stagiaires ne doivent pas être considérés comme des variables d’ajustement et il continue à revendiquer le rétablissement d’un Groupe de Travail sur leurs affectations, afin que les droits de ces collègues soient respectés et défendus en amont des décisions de l’administration.
REMPLACEMENT : UNE SITUATION DEGRADEE
La politique de réduction de postes qui sévit depuis plusieurs années a des conséquences marquées sur le remplacement et sur les conditions d’exercice des TZR. Le nombre de TZR ne cesse de diminuer (- 100 par an depuis la rentrée 2010) et la pénurie guette certaines disciplines. A titre d’exemple, en mathématiques, on ne comptait au 31 août que 14 TZR disponibles pour les remplacements sur toute l’académie. Diminution de postes d’un côté et augmentation des HSA de l’autre : le résultat est un émiettement des BMP. Les TZR en font là encore les frais, se retrouvant trop souvent sur trois voire quatre établissements, assurant quelques heures dans chacun.
Agnès Akielewiez, Bénédicte Taurine, David Cluzel pour le S3
Source: fsu81