Présentation rapide de la situation
Le collège Bellefontaine est un des REP + préfigurateurs sur le département. Depuis deux ans, le collège expérimente des séquences de 100 minutes pour limiter les incidents et incivilités qui pourrissaient le climat. Les collègues avaient également obtenu des temps de concertation pour travailler plus collectivement.
Au premier trimestre de cette année scolaire, la question qui s’est posée a été celle de l’application de la pondération. L’administration a considéré qu’elle était déjà faîte ! Ce problème de fond ajouté à un chef d’établissement très clivant, a créé une situation de grève reconductible qui a duré trois semaines.
Une enquête du CHSCTsD est actuellement en cours sur l’aspect « climatique » de l’affaire.
Les relations avec la rectrice ont été tendues tout en restant dans le cadre classique d’un mouvement social qui n’a connu ni voie de fait ni évènements violents. Cette dernière a sûrement peu apprécié par exemple d’être interpellée à la sortie du Conseil Régional et semble aujourd’hui déterminée à régler ses comptes.
La répression
5 collègues certifiés (2 SNES, 1 SUD, 2 non syndiquées dont 3 élus au CA) sont mutés « dans l’intérêt du service » ce qui pas règlementairement mais dans le contexte est une sanction. La 6e, collègue PE travaillant à la SEGPA du collège depuis 5 ans, élue au CA a été suspendue 4 mois avec maintien du salaire.
Mais l’administration ne s’arrête pas là. Un deuxième courrier apporté par huissier les informe qu’ils sont invités à consulter leur dossier administratif en vue d’une procédure disciplinaire. La collègue PE en connait déjà la date : le 18 juin.
Les premiers retours sur les dossiers administratifs font apparaître très peu d’éléments ! On est bien dans une répression du mouvement social.
La FSU en appelle à la solidarité de toutes et tous. Indignons-nous ! Signons et faisons signer la pétition ! Rassemblons nous le 3 juin devant le nouveau rectorat rue St Roch à Toulouse.
Merci de diffuser et de signer en ligne la pétition intersyndicale.
Pour la FSU, l’affaire n’est ni locale ni anecdotique.
La pétition est à signer en ligne.
Source: fsu81
